{METRO TALK] Kobita Dookhee : Une championne pleine d’assurance
MÉTRO PRESSE ouvre ses colonnes, pour cette première édition 2025, à une ravissante badiste de haut niveau, en la personne de Kobita Dookhee. Pleine d’assurance, la jeune femme de 26 ans, habitante de Rivière du Rempart est une sportive internationale qui fait flotter le quadricolore mauricien lors de plusieurs championnats du monde. Evoluant dans sa discipline préférée, le badminton, cette dernière, qui a obtenu une bourse d’études supérieures grâce à ce sport qui lui tient tant à cœur, se confie, le temps d’un trajet entre Rose Hill et Réduit.
Kobita dookhee, bienvenue à bord du métro… êtes-vous une habituée de ce transport moderne?
J’ai pris le métro environ 10 fois, je pense, depuis la mise en œuvre de ce système de transport car j’habite assez loin, à rivière du rempart, plus précisément. En revanche, j’ai l’impression que c’est l’un des moyens de transport des plus pratiques car j’arrive toujours à l’heure lorsque je voyage par métro… (rires)
Qu’est-ce qui vous fait favoriser ce mode de transport ?
Le fait que le métro soit climatisé et qu’il est fort abordable me plaît vraiment. Par ailleurs, comme il commence à faire très chaud à port louis, comme à rose hill, ce mode de transport offre un grand confort.
Vous êtes badiste professionnelle et championne dans votre catégorie. Parlez-nous de cet amour pour le sport, en particulier pour le badminton ?
L’amour pour le badminton, c’est mon frère, sunny, qui me l’a transmis. Il a commencé à jouer en 2008 et plus tard, en 2009, j’ai suivi ses pas, au centre de jeunesse de rivière du rempart. Depuis, je suis un fan de ce sport ! Lors de mon premier tournoi national junior, j’ai remporté une médaille d’or dans ma catégorie. Ensuite, s’en sont suivis, les championnats d’afrique juniors et seniors. J’ai été championne d’afrique, dans les deux catégories, junior et senior. Je me suis efforcée, jour et nuit, à me préparer pour ces championnats. Je me suis entraînée presque 10 fois la semaine. Nous avons eu trois à quatre séances d’entrainements physique, ce qui était vraiment épuisant. Toutefois, à l’heure des tournois, j’étais vraiment confiante. Je suis fière et me sens honorée d’avoir remporté plus de 15 médailles internationales, à ce jour.
Vous voyagez souvent pour différentes compétitions. Quels pays avez-vous visités grâce au badminton ?
Le premier pays où je me suis rendue était le cameroun, à l’ occasion des championnats d’afrique juniors. Je suis revenue avec une médaille d’or. Ensuite, j’ai voyagé dans plus de quinze pays africains, à savoir le botswana, le ghana, la zambie, le zimbabwe, l’afrique du sud, l’égypte, l’algérie, le maroc, le nigeria, la réunion, madagascar, l’ouganda, les seychelles et le kenya. Ma première finale de thomas et l’uber cup a eu lieu en thaïlande. Je suis également allée en indonésie, inde, malaisie, singapour et à dubaï. J’ai aussi assisté aux jeux du commonwealth, qui ont eu lieu à birmingham, en angleterre. En 2023, je me suis qualifiée pour les championnats du monde qui se sont déroulés au danemark. J’ai parcouru de nombreux pays grâce au badminton.
Quel est le moment qui vous a marqué dans votre parcours professionnel ?
Être sacrée double championne d’afrique en 2022 en ouganda. Il n’y a pas de meilleur sentiment que de rendre mes parents fiers de mon parcours...
Par rapport à vos séances d’entraînements? Sont-ils durs ?
Mon entraînement quotidien avait habituellement lieu au centre national de badminton à rose hill, mais depuis que le centre est en rénovation, les séances se déroulent actuellement au glen park sports complex. Comme c’est très loin de ma résidence, je m’entraîne principalement au complexe sportif à côte d’or, au club rm qui est aussi mon lieu de travail et dans un club de badminton à proximité. J’aime aussi faire du jogging, de temps en temps dans les champs de canne des environs.
Quels sont vos objectifs pour cette année voire les années à venir ?
Pour cette année, je souhaite vraiment améliorer mon classement en double féminin en aspirant à être parmi les 100 meilleures paires mondiales. L’objectif est de participer à autant de tournois que possible et de faire de mon mieux pour remporter plus d’une médaille d’or pour maurice. Ma partenaire lorna et moi-même avons déjà figuré dans le top 100 auparavant, 70e mondial pour être précise. Nous visons à nouveau cet objectif car nous sommes actuellement classées 124ème.
Où vous voyez-vous dans votre carrière de joueuse de badminton dans les années à venir ?
Je veux me qualifier pour les prochains championnats du monde et les jeux olympiques de los angeles 2028. C’est vraiment triste que le badminton ne soit pas au programme des jeux du commonwealth l’année prochaine, mais j’aurais tant voulu me qualifier pour mes deuxièmes jeux du commonwealth consécutifs. Je veux être à nouveau sacrée championne d’afrique avec ma partenaire, lorna.
Hormis la sportswoman que vous êtes, qui est kobita dookhee dans la vie quotidienne ?
Je travaille à temps partiel au rm club en tant qu’entraîneur de badminton. En dehors du monde professionnel, j’aime aller à la plage avec mes amis le week-end. J’aime aussi passer du temps avec mes animaux de compagnie, à savoir, mes trois chiens, marley, zulu et shalou. Ils ont une grande importance dans ma vie. Mon dimanche parfait serait de passer du temps avec ma famille et mes toutous et… déguster des plats faits maison !
Parlez-nous de vos passe-temps, que faites-vous à vos temps libre ?
Je passe pas mal de temps sur mon téléphone portable…surtout mes jeux préférés et regarder des films sur netflix le week-end.
Nous entamons presque la fin de ce trajet. A-t-il été agréable ?
C’est absolument incroyable, et je prendrai probablement le métro plus souvent après ce voyage. !
Avez-vous un message à faire passer aux jeunes qui hésitent à sauter le pas en raison de leurs études ?
Si vous appréhendez de marier sport et études, je peux fièrement vous dire que j’ai obtenu une bourse (d’études) grâce à mon parcours de badiste. Je suis aujourd’hui titulaire d’une double licence en sport science. Si moi, j’ai pu le faire, vous pouvez le faire aussi et même… mieux que moi !
Un petit mot de la fin pour tous ceux qui vous suivent...
A big hello to everyone and come say hi to me aboard the metro!